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Porc halal chez Oriental Viandes : un faux fabriqué par un salarié mécontent

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Pour tuer une marque destinée aux musulmans, une marque qui s’affiche halal, dites, montrez, prouvez qu’elle contient du porc. L’information se propagera comme une traînée de poudre, plus encore avec les réseaux sociaux, Facebook et Twitter en tête.

Des rumeurs friandes… mais fausses

Rappelez-vous en 2010, ce SMS selon lequel la marque Isla Délice, contrôlée alors par l’organisme de contrôle et de certification AVS (A votre service), contenait du porc.

Lire – Simone Veil chez Isla Délice, AVS et la rumeur

L’objectif de ce SMS était évidemment de tuer la marque Isla Délice et avec elle AVS. Il fut rapidement découvert que la rumeur avait été lancée par des industriels de la viande. Qui avait lu le SMS pouvait d’ailleurs se rendre compte d’une teneur assez particulière qui laissait penser que l’auteur n’était pas musulman.

Lire – Rumeur contre AVS et Isla Délice : un coup bas des industriels

Citons en outre la fameuse et fumeuse rumeur sur Coca-Cola qui contiendrait du cochon.

Lire – « Coca-Cola contient du porc, selon BFM TV » ?

Ou encore une rumeur qui depuis 2007 abîme l’image d’une chaîne de supermarchés à Singapoure.

cochon halal etiquette

Lire – Cochon halal : la rumeur qui dure depuis plus de six ans

Et enfin en ce début d’année 2014 la rumeur de la mort de cheikh Abu Bakr Al-Djazaïri.

Lire – Rumeur : Abu Bakr Al-Djazaïri n’est pas décédé

Si nous vous reparlons de toutes ces rumeurs, c’est parce que depuis quelques jours, et même quelques semaines, une photo circule de smartphone en smartphone et sur les réseaux sociaux, tels que Facebook et Twitter. La photo, la voici.

Oriental Viandes et le foie de porc halal

oriental viandes porc halal

Comme on le voit et le lit sur la photo, un produit de la marque Oriental Viandes, une « terrinette campagnard » contiendrait, à la lecture de l’étiquette, du gras et du foie de porc.

Plutôt que de vérifier auprès de qui de droit avant de diffuser à leur tour cette photo, de nombreux internautes ont contribué à répandre la rumeur, fausse. Si l’étiquette est réelle, ce qui est indiqué dessus, en l’occurrence la mention « porc », est le résultat d’une « action malveillante », comme a tenu à le préciser la direction d’Oriental Viandes.

Et d’ajouter : « Cet incident est le fait d’un salarié malveillant ayant accès aux données informatiques et qui a pu modifier le libellé de l’étiquette ; cela délibérément et illégalement, en remplaçant le mot ‘volaille’ par ‘porc’, et ceci afin de porter préjudice à l’entreprise ».

Selon nos informations, le salarié en question, en conflit avec sa hiérarchie, ne devait pas être reconduit dans ses fonctions : son contrat de travail était arrivé à échéance. Son poste l’autorisait à accéder aux fichiers qui lui permirent de procéder aux modifications sur l’étiquette. C’était sans compter le système informatique : la direction n’eut aucun mal à remonter jusqu’à son employé mécontent. Une plainte a été déposée. L’auteur des faits a été interpelé. Il devrait passer devant le tribunal avant la fin de cette année.

Propager sans vérifier, être un menteur

S’agissant de la rumeur elle-même et du fait qu’elle ait été propagée sans vérification par de nombreux musulmans, il est impératif de rappeler ce hadith qui nous met en garde et dans lequel il est dit, en substance, qu’il suffit à quelqu’un de rapporter tout ce qu’il entend – même si c’est vrai – pour être considéré comme un menteur.

Le mensonge en islam est une abomination. Etre musulman, c’est être attaché à la vérité et à la véridicité, au vrai dans un propos, dans un fait. Nous n’achetons ni consommons les produits Oriental Viandes, car ils sont certifiés par l’ACMIF-mosquée d’Evry qui n’apporte aucune garantie, puisqu’elle ne contrôle pas elle-même, mais distribue des certificats et des étiquettes a priori.

Pour autant, faute d’avoir des éléments probants qui auraient confirmé la fraude, nous avons choisi de ne pas évoquer cette étiquette pour le moins louche. Il ne suffit pas de dire que, comme nous avons pu le lire, « de toutes façons cette marque n’est pas halal » pour ne plus observer la rigueur et l’honnêteté enseignées par Allah le Très-Haut et notre Prophète (paix et bénédiction sur lui). Que cette énième rumeur et ce démenti soient pour chacun de nous une leçon.


Abattoir de Coulommiers : les moutons de l’aïd n’étaient pas français, mais britanniques…

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mouton aid abattoir coulommiers

La photo ci-dessus a été prise il y a près d’un an, au deuxième jour de l’aïd al-adha. Hassen, lecteur d’Al-Kanz, avait passé commande de son mouton de l’aïd auprès d’un des nombreux abattoirs français, à l’instar de nombreux autres musulmans en France. Des amis de Hassen avait fait le même choix.

Des moutons prétendument français, un tampon UK

Tous avaient décidé de profiter de l’offre tarifaire appliquée aux moutons livrés le deuxième jour de l’aïd : 170 euros la bête au lieu de 230 à 250 euros pour le premier jour.

abattoir coulommiers mouton aid
Commande passée début octobre pour une livraison le 2e jour

Hassen se rend donc à l’abattoir récupérer son mouton, puis rentre chez lui. Stupeur en découvrant la carcasse : ce père de famille découvre, nous dira-t-il, que « le tampon de l’agrément sanitaire (UK 2138 EC) indiquait que les bêtes ont été sacrifiées en Angleterre et non en France ». On voit en effet distinctement que l’estampille apposée sur la carcasse est bien UK 2138 EC.

mouton aid UK abattoir coulommier

Or, Hassen, en consommateur alerte, avait pris soin de demander quelques précisions à la direction de l’abattoir. Son choix portait sur un mouton français, il ne voulait absolument pas de moutons étrangers. L’abattoir lui assura non seulement que tous les moutons étaient français – en provenance du département du Loiret -, mais qu’ils étaient égorgés dans la nuit du premier au deuxième jour de l’aïd.

L’abattoir récupère ses six moutons britanniques

Scandalisé, Hassen remit la carcasse dans sa voiture et retourna demander quelques explications à l’abattoir. On lui dira d’abord que ce sont bien des moutons français, mais… de Normandie et non du Loiret, et que tout a été réalisé dans les règles « après la salat [après la prière, NDLR] » (dixit). Il faut dire que Hassen était en confiance, car le premier jour, selon ce qu’il rapporte, les moutons sont bien abattus sur place.

Mais lorsque ce dernier indiqua s’être renseigné auprès de la Répression des fraudes pour s’assurer de la signification de l’estampille UK 2138 EC, le ton changea. Embarrassée, la patronne n’eut guère le choix lorsque Hassen exigea de récupérer son argent. Cinq autres de ses amis firent de même. Tous rendirent leurs bêtes, sans qu’ils ne sachent du reste s’ils étaient vraiment halal.

Vous serez peut-être parmi les victimes de samedi prochain

Contrairement à Hassen et ses amis, des milliers de familles musulmans ne se sont rendues compte de rien et ont consommé un mouton qui n’était ni français, ni de l’aïd et certainement pas halal. Malheureusement, la mobilisation est quasi-inexistante.

Le CFCM se fiche comme de l’an mil de cette tromperie à grande échelle, tout comme les organisations telle que l’UOIF (Union des organisations islamiques de France), le RMF (rassemblement des musulmans de France) ou encore la grande mosquée de Paris.

L’abattoir en question est celui de Coulommiers. Il récidivera peut-être dans dix jours, tout comme le feront les enseignes de la grande distribution et les bouchers musulmans qui iront se fournir au marché de Rungis.

Lire – Mouton de l’aïd : si rien n’est fait, des milliers de familles vont se faire arnaquer

Il faut s’attendre à ce que samedi prochain des milliers de familles musulmanes se fassent encore arnaquer. Malheureusement, tant que les musulmans se comporteront en victimes consentantes et accepteront de se faire avoir de la sorte, la situation n’évoluera pas. Tant pis.

Miséricorde de l’abattage islamique

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La vidéo que vous allez voir est extraordinaire. Dès les premières secondes, le principal protagoniste le dit lui-même : c’est une vidéo « amazing », surprenante.

Vous ne devriez pas vous en remettre. Ou à tout le moins, ce que vous allez voir devrait quelque peu vous retourner. Rien de trash. Pas de sang, pas de souffrance, rien de tout cela. Bien au contraire.

De la douceur, de la sérénité et la déconcertante maîtrise par le verbe d’un éleveur d’animaux de ferme. Mais pas par n’importe quel verbe. Le verbe qui s’adresse à Dieu, qui évoque Dieu et qui, par Sa Grâce, pénètre la réalité pour l’emplir.

Le verbe qui permet à celui qui L’invoque d’appréhender de façon tangible la pleine remise en Dieu. Le mot et la chose, le langage et le réel, l’invocation et la vie.

Dans la vidéo suivante, vous verrez un homme, musulman, porter une chèvre, un mouton, un bélier. Avec douceur. Il s’en empare, les couche tout en invoquant Allah amenant la bête vers un état de quiétude déconcertant. L’animal n’a pas peur, l’animal n’est pas stressé. Cet homme rappelle l’obligation canonique du musulman de respecter l’animal jusque dans ses derniers instants. Les hadiths – faits et propos rapportés du Prophète (paix et bénédiction sur lui) – intimant aux musulmans de prendre le plus grand soin des bêtes, tout au long de leur vie comme au moment de la mise à mort, sont nombreux. Si, du reste, le musulman dit « bismi-Llah » (au nom d’Allah) quand il met à mort l’animal, c’est parce que prendre la vie d’une bête est un acte dérogatoire. Celui qui abat ne doit pas l’oublier.

Miséricorde de l'abattage islamiqueMiséricorde de l'abattage islamiqueMiséricorde de l'abattage islamiqueMiséricorde de l'abattage islamique

Cette vidéo vous retourne. Elle retourne et elle rappelle la nécessité de repenser tout le halal, qui n’est ni une marchandise, ni une technique de mise à mort, mais une éthique. Accaparé par l’industrie agro-alimentaire, le halal a à certains égards perdu son âme. Espérons que cette vidéo sera vue par le plus grand nombre et qu’elle réussira suffisamment à toucher – et bouleverser – cette infime minorité qui agira alors en conséquence et cherchera à rendre à l’animal ses droits, celui d’une vie agréable et d’une mort sereine.

[article publié initialement le 3 juin 2011, rediffusé le 2 octobre 2014, à la veille de l'aïd al-adha]

Ces restaurants halal qui ne vendent plus ni Coca-Cola ni Pepsi et autres sodas

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rosaparks boissons

« Juice », c’est le titre d’un article sur le blog du restaurant halal bio Rosaparks, situé à Troyes, dans lequel les patrons annoncent avoir « supprimé pas mal de sodas pour laisser place à plus de jus bio, boissons naturelles et des eaux infusées. » Et d’ajouter : « Le bien-être passe par le bien-boire ! » C’était en août dernier.

En clair, Rosaparks a cessé de vendre les cochonneries que sont les boissons Coca Cola, Pepsi Cola et autres Fanta. A la place, des boissons plus saines et assurément plus respectueuses tant de l’environnement que des êtres humains.

« Nous avons sélectionné des boissons originales et délicieuses, produites par des fabricants qui militent pour le bio, le naturel ou qui font du bien à l’environnement. Par exemple, la marque Found, et leur eau infusée pomme-cannelle à tester de toute urgence, plante des arbres en Inde et recycle l’intégralité de leurs déchets. »

Citons aussi Le Pari’s, ouvert récemment en région parisienne. Si ce restaurant n’a pas fait le choix du bio ou de boissons meilleures pour la santé que les boissons de la firme tentaculaire Coca-Cola, les clients peuvent y boire le Breizh Cola, le cola breton. La démarche est clairement militante.


Si Coca-Cola n’a jamais vraiment craint les mille et une copies de sa boisson culte, Breizh Cola fut rapidement un tel succès en Bretagne que le géant américain se vit contraint de retoucher sa charte graphique pour attirer les Bretons. C’est une première !

De fait, si, restaurateurs, vous voulez non seulement cesser de commercialiser Coca-Cola, mais en plus être assurés d’avoir un impact, au moins psychologique, sur la marque, vendez du Breizh Cola. Sachez que le marché des consommateurs musulmans est une niche très prisée tant par Coca que par Pepsi : contrairement aux non-musulmans, les musulmans boivent du soda à tous les repas, et pas de vin.

Ainsi, la restauration halal est apparue il y a quelques années à ces deux géants comme un nouvel eldorado à conquérir au plus vite. Un haut responsable de Coca-Cola nous confia même voilà quelques années que son entreprise aurait dû débuter « avec [nos] parents ». Selon lui, Coca avait perdu quarante ans dans sa conquête des consommateurs musulmans.

Troisième restaurant, French Touch, situé aussi en région parisienne, qui en octobre dernier a supprimé de sa carte les Coca, Pepsi, etc.



Voilà d’heureuses initiatives à soutenir et à répliquer. Vous clients, parlez-en à votre restaurateur préféré pour qu’ils cessent de vendre ces boissons qui font tant de mal à la santé et à la planète. Il ne le fera pas seul, car Coca-Cola, par exemple, mène une politique de prix agressive qui lui permet d’enferrer ses clients professionnels. Renoncer à vendre Coca-Cola, c’est risqué de perdre du chiffre d’affaires.

Sauf si les clients, les consommateurs, participent activement au soutien des restaurateurs qui font le choix de vendre d’autres boissons. Aller manger de préférence dans les établissements sans Coca ni Pepsi. Encouragez vos amis à faire de même.

[Publirédactionnel] Découvrez El Nopalito, restaurant halal mexicain à Paris

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El nopalito

Publirédactionnel. C’est l’histoire d’un restaurant né d’un besoin, celui d’une communauté qui aspire légitimement à plus de choix et surtout à mieux !

L’idée part donc de ce constat, le manque d’alternative culinaire dans le paysage du halal français ; toujours les mêmes sorties, les mêmes plats, bons mais finalement monotones.

Situé au cœur de Paris, dans le quartier Bastille-Nation, El Nopalito est le premier restaurant traditionnel mexicain halal en France, certifié AVS.

Une équipe agréable vous y propose une carte maîtrisée, garantissant la fraîcheur et la qualité des produits cuisinés sur place, épicés ou doux, selon votre goût.

El nopalitoEl nopalito

Gourmande et généreuse, la carte d’El Nopalito annonce parmi les incontournables, le guacamole, le burrito au poulet ou les enchiladas rojas, dont les viandes ont été délicatement marinées dans leurs épices respectives, mais aussi le fameux chili con carne que vous accompagnerez de l’ingrédient de votre choix.

Les amateurs de viandes ne sont pas en reste avec des pièces du boucher marinées aux épices mexicaines.

Coté dessert, on se laissera tenter sans remords par nos douceurs maison qui seront la surprise pour clore son dîner.

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N’attendez plus, rejoignez-nous sur Twitter et Facebook :
– El Nopalito sur Facebook : http://www.facebook.com/pages/El-Nopalito
– El Nopalito sur Twitter : http://twitter.com/ElNopalitoParis

Visitez notre site Internet en cliquant sur le lien suivant : www.elnopalito.fr

Ce publirédactionnel a été remporté, tout comme celui de Zawaj Box,par le restaurant halal mexicain lors des enchères berbères. Si vous êtes intéressé par la publication de votre publirédactionnel – qui sera évidemment payant – pour mettre en avant votre société, contactez-nous à : publiredactionnel[@]al-kanz.org

Doux reconnaît vendre du poulet non halal aux musulmans, même à La Mecque

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Poulet non à quelques mètres de la grande mosquée de La Mecque

C’est une révélation qui ne va pas arranger les affaires du volailler Doux. Ni de son partenaire saoudien. L’information figure dans un livre à paraître demain lundi 23 février, écrit par Bernard Godard, ancien policier des Renseignements généraux, puis Monsieur idslam consultant du ministère de l’Intérieur.

Les révélations d’un ex-flic, Monsieur islam de la République

Cet ex-flic est certainement l’un des mieux informés sur le fait musulman en France. Son ouvrage, La Question musulmane en France, aux éditons Fayard, pourrait ainsi contenir quelques pépites sur les arcanes de l’islam de France, cet islam des consulats, et de son avatar le CFCM (Conseil français du culte musulman), dont B. Godard est l’un des architectes.

L’instance fantoche, dénoncée depuis des années, mais si utile aux autorités françaises pour sa gestion sécuritaire des musulmans de France, a d’ailleurs fustigé l’ouvrage avant même sa sortie, après que les vertes critiques de Bernard Godard sont arrivées aux oreilles de Dalil Boubakeur. Précisons tout de suite que si l’ancien RG peut être une mine d’informations, il a parfois des analyses très personnelles, pas toujours convaincantes.

C’est déjà Bernard Godard qui en 2010 dénonça à plusieurs reprises les certifications « pas sérieuses » de la mosquée de Paris et de la mosquée d’Evry. Il fut l’un des rares en France à dénoncer clairement cette situation.

Lire – Halal : « les certifications de la mosquée de Paris et d’Evry ne sont pas sérieuses »

Doux trompe les musulmans du monde entier depuis des décennies

Cette fois les révélations de Bernard Godard sont autrement plus explosives. Elles ne disent rien de nouveau. Nous dénonçons depuis sept ans cette gigantesque fraude. Notre premier article sur le sujet, daté du 4 février 2008, a servi de trame à un reportage censuré par la suite sur M6. D’autres articles ont suivi, ainsi que le reportage incontournable du reporter Feurat Alani, dans lequel il démontre à son tour que Doux trompe ses consommateurs musulmans, soit plusieurs centaines de millions de musulmans à travers le monde.

Lire – KFC, halal ou non halal ? Pas halal

Nous n’avons cessé d’alerter les autorités, notamment sur le retour de bâton dévastateur sur la filière viande française si les consommateurs des pays musulmans prenaient réellement conscience qu’ils étaient trompés par Doux, mais aussi Tilly-Sabco, Sabvel et bien d’autres pour les autres secteurs bovins, ovins, etc. Le couperet tomberait immédiatement sans sauvetage possible : les consommateurs musulmans cesseront d’acheter Doux, mais aussi français, et c’est tout un pan de l’agriculture française qui sombrerait dans un marasme jamais connu.

Lire – Lire – Doux : faux halal tout près de la Kaaba et de la mosquée du Prophète (pbsl)

Plutôt que d’entendre nos alertes, les autorités ont choisi la fuite en avant. Il est plus facile de faire les yeux doux aux industriels et de pointer les Cassandre surtout lorsque l’on peut les accuser d’être de vilains intégristes pas assez français pour se soucier de leurs compatriotes qui risquent demain de se retrouver sur le carreau à cause des pratiques de leurs employeurs.

Tilly-Sabco et Doux, du non halal en Arabie saouditeTilly-Sabco et Doux, du non halal en Arabie saoudite

Mais bien avant encore, dès 1980, feu Hamza Boubakeur, père de l’actuel recteur de la mosquée de Paris, Dalil Boubakeur, dénonçait clairement une « escroquerie ». Plus tard, Daniel Youssouf Leclerc fera un rude et ingrat travail de sensibilisation et d’information. La révélation de cette note confidentielle leur rend en quelque sorte hommage.

Godard révèle une note confidentielle de Doux

Dans un passage du livre, en librairie dès demain, Bernard Godard aborde donc la question du marché du halal, évoque l’association Asidcom, AVS et d’autres. Il cite alors l’exemple de Doux et un extrait d’une note confidentielle qui sonne comme un aveu cinglant de la fraude massive que le géant français de la volaille entretient depuis près d’un demi-siècle en toute impunité. Non sans cynisme, l’auteur de cette note avance des arguments fallacieux pour justifier la poursuite de la tromperie. On y apprend en outre que les autorités saoudiennes sont très inquiètes. Extraits.

Doux justifie sa fraude massive

« Multipliant les interventions dans leur combat en faveur d’un halal à leur manière, certains, tel le site Al-Kanz, mènent un combat sans relâche contre les « faux certificats » accordés à ceux qui pratiquent un abattage après électronarcose. Cela a même eu des conséquences non négligeables dans les pays musulmans. Les volaillers, dont le groupe Doux, sont leur cible favorite. Certains des contacts du site préféré des consommateurs mettent en ligne des photos de poulets PAC, originaires de Bretagne, prises dans les supermarchés saoudiens pendant la période du pèlerinage, obligeant dès lors les autorités saoudiennes, inquiètes, à chercher à remplacer leur certificateur en France. De son côté, Doux, dans une note confidentielle, souligne sans ambages les conséquences de l’abandon de l’électronarcose et de l’abattage mécanique (particuliers aux volailles) :

« La mosquée de Lyon accepte l’anesthésie réversible qui est pratiquée chez Doux (pas AVS), mais pas l’abattage mécanique (AVS non plus) ; or il apparaît extrêmement compliqué de faire du saignage manuel aux cadences industrielles pratiquées chez Doux, en dehors du fait que le saignage serait certainement mal réalisé (ce qui est contraire au halal), qu’il n’y a pas la place physique de placer les sacrificateurs, qu’il faudrait recruter 160 sacrificateurs sur l’ensemble du groupe (30 par équipe à Châteaulin sur 3 équipes, 16 équipes à Chantonnay, et 11 par équipe à Plouray). […]
Soit 9 et 20 millions d’euros de surcoût annuel, ce qui serait délirant mais suicidaire, car financièrement insupportable : donc la mort de tout l’export français. »

Source : La Question musulmane en France, Bernard Godard, février 2015, Fayard

Précisons que contrairement à ce qu’affirme Bernard Godard nous n’exigeons pas « un halal à [notre] manière », mais une transparence des industriels afin que chacun sache à quelle conception du halal répond le steak qu’il a dans son assiette. Nous avançons certes parallèlement la conception qui nous paraît être conforme aux exigences de l’islam, mais libre ensuite à chacun de manger ce que bon lui semble.

A venir, un document vidéo.

Tromperie Doux : combien de temps encore mangerons-nous non halal à La Mecque ?

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masjid al haram

Depuis quarante ans, le volailler Doux ment et trompe chaque année des millions de pèlerins à La Mecque – et ailleurs. Ces derniers consomment des poulets qu’ils pensent halal

Vendre haram à La Mecque

La Mecque, ville de naissance du Noble Prophète (paix et bénédiction sur lui). La Mecque, ville sainte de l’islam qui accueille des millions de pèlerins chaque année lors du hajj et hors du hajj pendant les omras (petits pèlerinages). La Mecque, en Arabie saoudite.

Des pèlerins qui accomplissent pour un grand nombre le voyage de leur vie et l’un des cinq piliers de l’islam, tous dans un état de sacralité, l’ihram ; sacralité qui a ses exigences. La Mecque, la grande mosquée de La Mecque, la Kaaba.

Et à quelque dizaines de mètres de la grande mosquée, les poulets haram, les poulets abusivement estampillés halal, les faux poulets halal, les poulets faussement halal de Doux, volailler français qui avec d’autres volaillers (Tilly-Sabco, Salvel, etc.) trompent des centaines de millions de musulmans à travers le monde.

Tromperie et sacrilège

Toutes les images dans ce billet sont des captures d’écran d’une vidéo réalisée à La Mecque en mars 2014, que vous dévoilerons prochainement. Cette vidéo ne dit rien de plus que ce nous essayons de dire depuis des années. Ni scoop ni nouveauté. Malgré tout, la tromperie massive de Doux reste pour beaucoup virtuelle. Nous espérons que ces images, que cette vidéo, sept ans après notre premier article sur le sujet, convaincront plus de personnes qui enfin se mobiliseront réellement pour faire cesser cette fraude insupportable.

Qui peut imaginer manger haram, non halal, dans une ville où tout doit être halal ? Qui peut imaginer que des entreprises du monde entier continuent à violer les principes élémentaires du halal tout en jurant les respecter et, de fait, à amener des pèlerins, en état d’ihram, à manger non halal ?

Doux faux halal La Mecque

C’est sur cette vue de la grande mosquée de La Mecque que débute la vidéo bientôt en ligne in cha’a-Llah. La Kaaba est juste derrière les murs. Le pèlerin qui filme se retourne et entre dans la galerie marchande jusqu’à une supérette Bin Dawood.

Bin Dawood doux haram halal La Mecque

Là, il se dirige vers une vitrine réfrigérée pour y prendre un poulet non halal Doux, estampillé halal évidemment.

Doux haram La Mecque faux halal

Il passe à la caisse, paie son poulet haram…

doux halal caisse La Mecque

… et zoome sur le ticket de caisse afin que chacun constate par lui-même.

doux halal La Mecque faux halal

Qui peut tolérer cela ?

Doux faux halal haram La Mecque

Que chacun agisse, que chacun dise, que chacun fasse

Insupportable, n’est-ce pas ? Pourtant, combien se mobilisent vraiment ? Combien préfèrent diffuser l’information à des commentaires stériles jamais suivis d’actes ? La situation changera si les consommateurs musulmans du monde entier poussent les autorités compétentes à agir.

Doux tromperie halal

Chacun peut faire quelque chose, chacun doit faire sa part, aussi minime soit-elle. Une action n’est jamais vaine, une action n’est jamais inutile quand on est musulman, car quiconque fait le bien, avec une bonne intention, se verra récompensée par le Très-Haut. Agissons avec l’intention sincère de Lui plaire et de bien faire.

Agissons et engageons-nous définitivement à bannir nos réflexes très français qui ruinent toute action avant même qu’elle soit engagée, voire pensée. Ne disons plus « Ca ne sert à rien ! », « Mais que font les Saoudiens ? », « Mais que fait l’Etat ? », etc. Remplaçons-les par « Je dois faire, je vais faire, je fais ».

Que faire, nous demandera-t-on ? Tentons d’engager le dialogue avec Doux, comme nous l’avons fait en 2011 en vain avec Guy Odri, ancien patron du volailler. Tentons le dialogue avec Doux KSA (Arabie saoudite) et tant pis si cela échoue comme cela a été le cas il y a quelques jours sur Twitter.

alkanz bloque par Doux arabie saoudite
Compte Twitter de Doux Arabie saoudite

Doux peut faire l’autruche. Mais Doux ne peut empêcher chacun d’entre nous d’être à lui seul un média en informant ses proches, ses amis de sa tromperie massive. Sur Twitter, sur Facebook, par SMS – moyen bien trop peu utilisé alors qu’il est à la portée de tous et que le potentiel viral est gigantesque. Publiez l’information sur Internet, Google la retiendra. Plus nous serons nombreux à écrire un tweet, un statut Facebook et autres, plus le monde saura, en particulier les musulmans, que la fraude perdure.

Pas simplement lire un article, mais dire, écrire, témoigner. Tous, ensemble, refusons que l’on puisse aujourd’hui encore manger du poulet non halal estampillé halal à La Mecque et ailleurs. Ensemble, nous sommes forts. Agissons. Tout de suite.

Lire aussi : Doux reconnaît vendre du poulet non halal aux musulmans, même à La Mecque

En 2015, les « salons du halal » n’auront pas lieu. En France

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the end©Shutterstock

Voilà qui n’a rien de surprenant. Selon le site d’informations Saphirnews, Paris Halal Expo, communément appelé « salon du halal » organisé chaque année depuis sa première édition en 2004, n’aura pas lieu cette année. Et pour cause.

Cet événement, qui tenait plus de l’opportunisme mercantile que de la réelle volonté d’accompagner le développement du halal food en France et dans le monde, ne pouvait perdurer. Les dernières éditions allèrent de mal en pis. Chaque année, il fallait remplir dans l’urgence les allées qui se rétrécissaient d’une édition à l’autre comme peau de chagrin.

« Les conditions [ne seraient] pas réunies pour organiser un salon », indique Véronique Fantin, directrice commerciale chez GL Events, à Saphirnews. Mais le salon « n’est pas abandonné ». Si le propos ne convainc pas, il est compréhensible : Paris Halal Expo est bel et bien mort… jusqu’à ce qu’il renaisse.

Nous ne croyons pas à la prétendue « suspension temporaire », le temps de « restructurer », de « stratégiquement repositionner » le salon du halal, et de « s’entourer des bonnes personnes », « plutôt que de le refaire dans les mêmes conditions » que l’année dernière, comme l’a assuré Véronique Fantin à Christelle Gence de Saphirnews. La directrice commerciale de GL Events est dans son rôle : dire la fin du salon tout en ménageant un éventuel retour, aujourd’hui inenvisageable.

Chez Reed Expo, qui organisa l’an dernier la première édition de son Paris Halal Summit, il n’y aura pas de seconde édition. A tout le moins pas cette année. Il faut dire que ce salon du halal semblait bien trop ressembler au moribond Paris Halal Expo.

Lire – Salon Paris Halal Summit : pas mieux que le moribond Paris Halal Expo ?

Faut-il y voir la fin d’une belle époque, un marché qui se tasse ? Assurément non. D’abord parce que Paris Halal Expo n’a jamais été le reflet ni du dynamisme du marché du halal food ni du marché lui-même. Ensuite parce que ce marché n’a jamais été aussi vigoureux et important qu’aujourd’hui. Enfin parce que les prévisions indiquent que le marché du halal food atteindra la coquette somme de 2 537 milliards de dollars à horizon 2019, contre 1 292 milliards de dollars en 2013.

Malheureusement, la France entretient un rapport bien trop pathologique avec l’islam et les musulmans pour pouvoir adresser un marché où elle pourrait briller, devenir aisément l’un des fleurons à l’international et, ainsi, sauver tout un pan de son économie, notamment agricole.

En attendant, l’Espagne accueillera du 24 au 26 mars 2015, à Cordoue, son premier salon international du halal : http://www.halalglobalconcept.com.


Biolal : le poulet bio halal certifié enfin en France

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Halal. Beaucoup l’attendaient. Depuis bien des années, de nombreux consommateurs appelaient en effet de leur voix à la commercialisation de volailles à la fois bio et halal. Malgré cela, leurs demandes n’étaient pas entendues.

Pas de bio halal pour de mauvaises raisons

Les producteurs de halal ont toujours eu une « bonne raison » (sic) pour ne pas se lancer dans le bio : « les musulmans veulent du pas cher », « ça ne marchera jamais », » il n’y a pas de marché », etc. Toutes les raisons avancées ne résistent pas à une analyse sérieuse et pragmatique.

S’il est évident que lutter contre le faux halal sans certification ou estampillé par de grandes mosquées constitue une gageure, rien n’interdit de choisir une autre stratégie que celle du prix. C’est certain, passer du jour au lendemain toute une production du conventionnel au bio relève sinon du rêve à tout le moins du pari risqué. Mais nul n’exige cela.

Terres fermes se lance

A contrario, il est tout à fait viable pour une entreprise de proposer outre sa large gamme de produits industriels quelques produits bio et halal. Même si elle ne gagne pas d’argent dessus – et même si elle en perd un peu –, le gain en terme d’images et de notoriété compense largement l’investissement. Mais fallait-il encore franchir le pas.

Pas franchi, à la bonne heure, par un producteur qui a décidé de commercialiser via sa marque Biolal de la volaille bio certifiée halal, comme nous l’apprend ce matin le gérant de l’abattoir de Bondy (93) sur Twitter. C’est là un bien joli scoop qui en ravira plus d’un.


Selon Mohamed (@abattoirdebondy sur Twitter), ce poulet sera commercialisé à partir de jeudi 26 mars.



Vous serez certainement un certain nombre à vouloir vous aussi profiter de cette nouveauté. Nous découvrons avec vous le scoop de Mohamed, nous ne pourrons donc pas vous aider à trouver cette perle rare, car inédite. En revanche, vous pouvez joindre Terre fermes, qui commercialise la marque Biolal, à l’adresse indiquée sur l’étiquette ci-dessus, soit : service.consommateur@terresfermes.fr, afin d’obtenir la liste des points de vente.

Vous pouvez par ailleurs demander à votre boucher de vendre ce poulet, mais aussi à votre hypermarché en vous rendant à l’accueil du magasin et en remplissant le bulletin dédié aux requêtes clients. La balle est donc dans votre camps.

L’abattoir de Bondy accueille le public du mardi au samedi, de 8 h30 à 19 h et le dimanche de 8h30 à 13h30 : http://www.abattoirdebondy.com.

Abattoir de Bondy

5, Chemin Latéral
93140 Bondy
Tel : 01 48 02 41 23
Fax : 01 48 02 00 75
E-mail : contact@abattoirdebondy.com

Ce boeuf a été abattu non rituellement, ni casher, ni halal

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Les attaques contre l’abattage rituel tiennent plus souvent de l’islamophobie – moins de l’antisémitisme –, non d’une connaissance de la réalité des abattoirs. La viande non halal ou non casher ne pousse pas dans les choux.

Les photos ci-dessous n’ont pas été trouvées sur Internet. Nous avons assisté à l’abattage de ce bœuf. De son arrivée dans le piège à son dépeçage. Le piège est ce système dans lequel on fait pénétrer le bovin, debout. Puis on le fait avancer jusqu’à ce que sa tête vienne se poser sur le support en forme de U. L’animal est alors maintenu fermement de sorte que le tueur (terme consacré pour désigner l’employé qui procède à l’abattage de la bête) puisse abattre l’animal sans difficulté.


Lors de l’abattage avec étourdissement préalable, le tueur transperce le crâne de l’animal au moyen d’une tige perforante, envoyée par un pistolet spécifique, le « matador ».

Lire – Pour étourdir un boeuf, il faut sortir le flingue

Si le tir est bien réalisé, on ouvre le piège pour laisser chuter le boeuf. Lorsque le tir est mal réalisé, il faut recommencer. Puis L’animal est suspendu comme on le voit ci-dessous.

Observez bien la photo et les zooms. Deux remarques :

– le bœuf n’a pas la gorge tranchée complètement. On distingue clairement une entaille, identique de l’autre côté du cou. Dans le non-rituel, on se contente de saigner sur les côtés. L’animal perd de son sang, mais moins que lors d’un abattage rituel.

– sur la photo de droite en bas, on distingue qu’un liquide que l’on devine épais s’écoule du museau de l’animal. Lorsque la bête n’est pas morte, mais tout de même suspendue comme ci-dessous, on assiste à une scène assez triste. Le boeuf râle et livre sinon son dernier souffle, à tout le moins l’un de ses derniers.

Pour finir, voici une troisième photo. Lors de la visite de l’abattoir, un responsable de l’établissement nous a présenté ces deux morceaux de viande. Il s’agit de la même partie, qui porte le nom de « noix de boeuf ». Deux morceaux de viande identiques issus néanmoins de deux bêtes différentes.

Comme d’aucuns le devineront certainement, le sac le plus rouge, et donc celui qui contient le plus de sang, est celui du boeuf abattu non rituellement. L’animal perd en effet dans ce cas moins de sang que lors de l’abattage rituel. Il nous est d’ailleurs arrivé de lire dans les commentaires ici-mêmes des lecteurs indiquaient avoir pu douter du caractère de la viande qu’ils avaient sous leurs yeux car selon eux un peu trop saignante.


Voilà donc un état des lieux à titre informatif, qui permettra à chacun d’en savoir un peu plus sur l’abattage en milieu industriel, qui en matière de bien-être animal n’est certainement pas la panacée. Mais sans un vrai engagement des consommateurs, rien ne changera. Cet engagement passe par un soutien actif, par l’achat, des entrepreneurs qui s’engagent eux-mêmes dans la filière bio. Ce qui implique de payer plus cher sa viande, car l’industriel sera toujours, absolument toujours moins cher que le naturel, le bio.

Suivez-nous sur Instagram : https://instagram.com/alkanzofficiel.

Poulet bio halal certifié : droit de réponse de Biolal

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Suite à la publication de notre article du mercredi 18 mars intitulé « Le poulet bio halal certifié enfin en France », la société Terres fermes, propriété de la marque Biolal et donc à l’origine de cette initiative, a tenu à faire valoir le droit de réponse ci-dessous.

Il est utile de préciser afin de ne pas tromper les lecteurs et clarifier notre positionnement que :
– nous ne sommes pas producteurs, mais nous avons des contrats avec éleveurs et abattoirs et également l’organisme de certification Avs pour le contrôle de nos abattages.
– nous avons réalisé ce lancement avec une boucherie pilote très attachée aux valeurs du bio ainsi qu’à la qualité de leurs produits : la boucherie Les Jumeaux aux Lilas, en Seine-Saint-Denis.
– nous espérons compter l’abattoir de Bondy et d’autres parmi nos clients.
– nous ne sommes pas spécialisés dans les produits industriels et ne faisons pas cela pour la notoriété et l’image : notre intégration dans le marché halal est liée à la volonté d’améliorer la qualité et à la conversion dans un délai défini au 100 % bio ou plus généralement aux produits en réelle adéquation avec l’éthique islamique : respect animal, respect du client, de la nature et pour une consommation modérée etc.

Notre volaille ne sera pas commercialisée dés le 26 mars, mais l’est depuis le 19 mars.

Non, Isla Délice n’est pas à vendre

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isla delice mis en vente
Capture d’écran du site des Echos (cache de Google)

L’article ci-dessus a été publié sur le site économique Les Echos, dans la rubrique de Capital Finance, qui, nous apprend la bio Twitter, traite « toute l’actualité du capital-investissement et des fusions-acquisitions ». Il s’agit d’un « confidentiel », autrement dit d’une information pas (encore) publique.

isla delice les echos

Une interprétation erronée

Et quelle info ! Particulièrement pour les entrepreneurs du halal. Rappelons que Zaphir, société plus connue pour sa marque Isla Délice, est et demeure le leader français de la charcuterie halal, avec un chiffre d’affaires estimé à 50 millions d’euros.

Le journal Les Echos livre deux informations : 1) d’abord Zaphir « chercherait un nouvel actionnaire financier », 2) ensuite le fonds Naxicap Partners, qui a investi dans la société, souhaite quitter l’entreprise. Ces informations sont exactes, pas la conclusion qu’en tire l’auteur du papier.

Isla Délice ne vend pas, mais renforce ses fonds propres

Contacté par nos soins, Jean-Daniel Hertzog, fondateur et patron de Zaphir, confirme qu’il a en effet de nouveau ouvert son capital, minoritaire, à un nouveau partenaire, pour la raison évoquée par Les Echos : « Isla Délice a ouvert son capital en 2011 à un partenaire financier minoritaire », nous précise-t-il. « Aujourd’hui, Naxicap [le dit partenaire financier, NDLR] désire réaliser son investissement. »

isla delice partenaire financier
Entretemps, Les Echos ont corrigé le titre du confidentiel

Et d’ajouter : « Ainsi Isla Délice a mis en place une nouvelle opération d’ouverture de capital minoritaire à un nouveau partenaire financier. Ce type d’opération financière a pour but de renforcer les fonds propres des entreprises pour augmenter leurs capacités d’investissement. »

En clair, Isla Délice a bien sollicité un cabinet spécialisée pour lui trouver un nouveau partenaire commercial, afin de remplacer Naxicap Partners et non pour vendre la société.

En octobre dernier, la marque Isla Délice fut distinguée au prestigieux Salon international de l’alimentation (SIAL).


Cette distinction lui valut de figurer dans le catalogue Innovation du salon.


Isla Délice serait en grande forme, selon une source interne, qui n’est pas étonnée par cette nouvelle rumeur. Ce n’est en effet pas la première fois que la vente de Zaphir est annoncée. En 2010, le magazine Capital croyait savoir que le numéro mondial de l’agro-alimentaire, le Suisse Nestlé, s’apprêtait à mettre la main dessus.

Lire – Nestlé rachètera-t-il Isla Délice ?

Depuis novembre 2013 et son divorce d’avec l’organisme de certification et de contrôle AVS (A votre service), Isla Délice est l’objet de toutes les attentions.

Lire – Halal : Isla Délice et AVS, c’est fini

Dans un abattoir de Doux : qui osera dire que c’est bien halal ?

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abattage mecanique poulet

Ce qui suit est le court extrait d’une vidéo tournée dans un abattoir du volailler Doux. On y voit une chaîne d’abattage sur laquelle sont suspendus des poulets, tête en bas.

Un type d’abattage caché volontairement aux musulmans

Les bêtes sont plongées dans un bain électrifié, puis sont passées sur un disque circulaire visant à remplacer la main humaine au moment de l’abattage.

Il s’agit d’un abattage mécanique après électronarcose, comme l’acceptent d’ailleurs, en toute discrétion pour éviter que les musulmans ne le sachent, les certifications des mosquées d’Evry et de Paris – que nous vous déconseillons si vous voulez être sûrs de manger halal.

Lire – Carrefour haram : du pseudo halal par abattage mécanique et électronarcose

Nous partageons avec vous dans un premier temps cette courte vidéo. Nous allons procéder par étapes pour que chacun puisse comprendre vraiment en quoi cette conception d’un prétendu halal ne concorde pas avec les principes islamiques qui régissent le halal, pas même avec l’avis des savants qui autorisent l’abattage mécanique ; et seulement l’abattage mécanique qui n’est qu’une étape dans le long processus d’abattage d’une bête.


Chacun aura remarqué les affiches « halal » et « qibla », là pour halaliser cette chaîne d’abattage, identique aux autres chaînes d’où sortent les poulets non halal.

Attention aux confusions et à la désinformation

Depuis quelques années, des jeunes gens copient-collent des traductions d’avis juridiques qui répondent à des questions très spécifiques. Alors qu’ils ignorent tout de la réalité d’un abattoir, en France et ailleurs, ils veulent absolument imposer l’idée que Doux, Carrefour, etc. produisent du halal. Il s’agit pour eux de protéger l’Arabie saoudite inondée de poulets non halal estampillés halal. Et de citer alors une série de fatwas sans jamais chercher à voir si elles correspondent à la réalité.

Prenons un seul exemple : ces jeunes gens citent régulièrement deux fatwas. L’une (1) autorise l’abattage mécanique. L’autre (2) autorise l’électronarcose. Ils additionnent ces fatwas pour conclure que le poulet Doux, le poulet KFC ou encore la viande de McDo sont halal. Problème : les deux fatwas ne s’additionnent pas.

Autrement dit, les savants qui les ont émises ne disent pas qu’un poulet abattu et mécaniquement et passé par électronarcose est halal. D’ailleurs, il n’existe pas à notre connaissance de fatwas sérieuses, émises par des savants dignes de ce nom, qui autorisent l’utilisation lors d’un même abattage de l’électronarcose et du disque mécanique. En existe-t-il ? Bref. Restons-en là pour le moment. Voici la vidéo sur laquelle nous reviendrons avec quelques explications in cha’a-Llah.

Doux voudrait-il faire taire Al-Kanz ?

Etrange coïncidence survenue la semaine dernière sur Twitter. Des employés de la filière volaille – employés de Doux ? – nous ont pris à parti sur le réseau social. Ignorant sciemment le coeur du problème, ils ont tenté à plusieurs intervenants de convaincre que derrière les articles de l’obscur Al-Kanz se dissimule des concurrents qui en veulent à Doux.

Le hasard faisant drôlement bien les choses, même vaines tentatives chez des internautes saoudiens, dont certains sont allés jusqu’à évoquer des pots de vins et des articles rédigés sans aucune connaissance du halal.


Si quelqu’un met la main sur ces fameux et improbables pots de vin, qu’il les envoie directement à une oeuvre de charité…

Tout cela s’explique par une grande nervosité en Arabie saoudite chez AlMunajem, partenaire saoudien de Doux, partie prenante de la tromperie qui dure depuis des décennies. Les dirigeants d’Al-Munajem sont parfaitement au courant de la fraude au halal du volailler français, fraude qu’ils soutiennent, mais qu’ils craignent de voir rendu publique dans le royaume saoudien. Les consommateurs saoudiens sont persuadés que Doux et AlMunajem commercialisent des poulets halal, car cette société est habilitée par les autorités du pays et qu’ils font confiance en leurs institutions, ce qui est bien naturel.

Doux devrait toutefois choisir la voie du bon sens. Le jour où la fraude sera définitivement sue de tous, c’est toute la filière viande française qui sera frappée de plein fouet par un gigantesque scandale. Il est grand temps que les autorités françaises interviennent pour éviter que des milliers d’emplois en Bretagne, où se trouve le siège de Doux, et ailleurs en France ne disparaissent à cause de l’incurie de quelques entrepreneurs cupides.

Charcuterie halal : Isla Mondial annonce des saucissons sans VSM. Et une révolution ?

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L’annonce a eu lieu le 21 avril dernier sur le réseau social Twitter. Isla Mondial, société spécialisée dans la charcuterie et la viande halal, a indiqué que dès ce mois-ci, mois de mai, de nouveaux saucissons viendront garnir les vitrines des boucheries et les rayons halal de la grande distribution.


Cette nouvelle gamme sera sans VSM, c’est-à-dire sans « viande séparée mécaniquement« . Mais qu’est-ce donc que cette VSM ? Pour comprendre, nous vous invitons à lire les articles que nous avons écrit ces dernières années.

Ce qu’est la viande séparée mécaniquement

– Viande séparée mécaniquement : pour les chiens, pour les chats et pour les musulmans
Charcuterie halal : de la viande séparée mécaniquement
La charcuterie (même halal), c’est surtout de la cochonnerie
De la bonne charcuterie halal ? Dans tes rêves
Anatomie d’une saucisse
La charcuterie expliquée : les machines à VSM

Indiquons toutefois à propos de la viande séparée mécaniquement que deux producteurs nous ont dit, les yeux dans les yeux, qu’ils interdisaient à leurs propres enfants de consommer les produits à base de VSM qu’eux-mêmes commercialisent.

Si la charcuterie halal avec VSM est bien la norme, plusieurs industriels ont néanmoins proposé, ou proposent toujours, des saucissons sans VSM, à l’instar de Casino avec sa marque Wassila, Pierre Martinet avec un saucisson certifié par la mosquée de Lyon ou encore Délice Ikbal, pour ne citer que ces trois.

La VSM, la fausse viande qui trompe les consommateurs

L’argument avancé pour justifier l’utilisation de la VSM est celui du prix : les musulmans seraient trop pauvres pour acheter des produits de meilleure qualité. En réalité, c’est d’abord l’appât du gain qui motive foncièrement la commercialisation de produits à base de viande séparée mécaniquement.

S’agissant des consommateurs et du prix, il est évident que, après les avoir habitués à un saucisson halal de 500 grammes à 1,5 euro, il va être compliqué de leur expliquer que le même saucisson passe à 2 ou 2,5 euros. On peut comprendre l’embarras des industriels qui devront alors expliquer que leurs saucissons halal à la VSM n’étaient en réalité pas de si de bonne qualité et que la VSM n’est pas à proprement parler de la viande.

Enfin bref, le problème n’est pas tant de commercialiser des produits avec VSM que de laisser croire aux consommateurs qu’ils achètent des produits qui ne sont pas ce qu’ils pensent qu’ils sont.

Sans VSM, « Mangez moins, mangez mieux »

Avec ses nouveaux saucissons, Isla Mondial évolue dans le bon sens. Rien de révolutionnaire en apparence, puisque des concurrents proposent des gammes de produits sans VSM depuis quelques années déjà.

En revanche, le slogan qui accompagne l’image publiée sur Twitter par Isla Mondial pourrait annoncer un véritable tournant sur le marché du halal. Exagération ? A priori oui. Sauf que ce slogan a été déposé à l’INPI, comme une recherche dans la base des marques permet de le constater.

mangez moins mangez mieux

Or, on ne dépose pas un slogan si l’on n’a pas élaboré la stratégie commerciale qui va l’incarner. En d’autres termes, tout porte à croire que ces saucissons sans VSM sont le premier pas d’une longue série vers une amélioration singulière de la charcuterie halal, d’abord chez Isla Mondial, et espérons-le chez l’ensemble du secteur.

Cette nouvelle est d’autant plus encourageante qu’elle est inattendue, car paradoxale : en invitant les consommateurs à manger moins, Isla Mondial les invite à moins acheter ses produits. Or le credo, dans un secteur comme celui de l’alimentation, c’est de vendre le plus possible, le moins cher possible, à un maximum de clients.

Nous avons donc peut-être là les premiers jalons d’un véritable renouveau, qui mènera qui sait le halal à se réconcilier avec le tayyib (le bon). Et si l’avenir du halal était la généralisation du bio ? Loin d’être utopique, cette reconversion est tout à fait envisageable à condition que les consommateurs la soutiennent massivement. Comment ? En mangeant moins, mais mieux. CQFD.

Viande de porc halal Shems halal : une « erreur d’étiquetage »…. certes

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shems halal porc

« Viande de porc origine Union européenne. 5 tranches de foie de boeuf halal »

Vous lisez bien. Cette photo a été diffusée mardi 2 juin par une internaute qui l’a prise dans un magasin de l’enseigne Carrefour – une photo a prise dans un autre magasin Carrefour a aussi circulé sur le Web. »

Mis au courant par un autre internaute, sur Twitter, le community manager de Carrefour a très rapidement donné l’alerte, ce qui a permis à Carrefour de retirer tout aussi vite l’ensemble des barquettes dans les rayons de ses magasins. La marque Shems, incriminée, et Carrefour s’en tirent ainsi particulièrement bien, puisqu’elles évitent que le débat de la fraude au halal et de l’absence de contrôle ne se pose.


Carrefour comme Shems redoutent que les consommateurs musulmans apprennent combien leur définition du halal est très éloignée de l’islam. Or, c’est précisément parce que ces mêmes consommateurs avalent, dans tous les sens du terme, ce que les industriels leur donnent à manger sans exiger un minimum de transparence que le marché du halal est infesté de faux halal.

Précision d’importance : le ramadan approche, les industriels comptent sur les millions d’euros que les musulmans vont leur offrir à cette occasion.

Lire – Ramadan : un jackpot de 25 millions d’euros pour la grande distribution

Les poids lourds de l’industrie agro-alimentaire et de la grande distribution craignent plus que tout que les consommateurs musulmans se réveillent maintenant, juste avant ramadan, et se décident enfin à ne pas acheter les produits prétendument halal qui n’apportent aucune garantie sérieuse. D’où le communiqué express que nous a envoyé hier midi la société Elivia, dont le site produit le boeuf « halal » étiqueté viande de porc.

shems halal porc elivia

Il s’agirait donc d’une « erreur d’étiquetage ». 549 barquettes ont donc été retirées dans 52 points de vente. Dont acte. Mais lisons le communiqué de plus près.

« Il s’agit d’une erreur d’étiquetage ponctuelle due à une manipulation humaine de paramétrage informatique de l’étiquette. Afin d’éviter le renouvellement d’un tel défaut et conscients de l’importance que représentent les mentions figurant sur l’étiquette, cette erreur nous conduit à renforcer nos procédures par la mise en place d’un double contrôle à cette étape.

La satisfaction de nos clients et la sécurité de nos produits sont pour nous des priorités absolues. »

Quelques remarques :
1- L’erreur est liée à la mauvaise manipulation d’une ou plusieurs personnes employées par Elivia (Shems). C’est là une faille très grave de la certification de la SFCVH-mosquée de Paris : cette dernière envoie son logo à l’industriel qui lui paie une redevance (forfait ou au kilo si la production est importante). Certificat contre argent. Mais aucun contrôle de la SFCVH-mosquée de Paris sur site présent systématiquement, de façon permanente et indépendante. Cette « manipulation humaine » a échappé à un contrôleur indépendant et extérieur… inexistant.

C’est là une faille très grave de la certification de la SFCVH-mosquée de Paris.

2- Elivia indique qu’elle va désormais recourir à un double contrôle. Double contrôle ? Quel intérêt pour le musulman, puisque c’est un auto-contrôle qui tient plus du profit à tout crin que du respect du halal ? Elivia doit choisir le contrôle indépendant par les employés d’un organisme qui veilleraient sur site au respect du halal de l’abattage à l’emballage.

3- Elivia se moque de la sécurité de ces produits halal. Comme Carrefour, Fleury Michon le roi du cochon, Reghalal et toutes ces autres marques sans certification, Elivia Shems ne tient pas à ce que les consommateurs musulmans achètent sa viande le coeur apaisé. Sinon, l’entreprise aurait exigé de son partenaire d’employer des contrôleurs et de les envoyer sur site. Elivia peut évidemment continuer de travailler avec la SFCVH-mosquée de Paris à condition de cesser d’enfumer les consommateurs avec une certification de papier. Même Dalil Boubakeur, recteur de la mosquée de Paris, avoue que cette certification ne garantit pas le halal.

Lire – L’aveu de Boubakeur : la mosquée de Paris ne peut garantir le halal

Dernier point et non des moindres : La marque Shems appartient à Elivia qui est la filière viande de la coopérative agricole Terrena.

ELIVIA SHEMS

Or, mi-mai on apprenait que la coopérative Terrena a fait l’acquisition du… volailler et non moins fraudeur Doux.

doux terrena

Shems certifié sans contrôleur indépendant sur place, de façon systématique. Doux, fraudeur au halal depuis quarante ans qui inonde les lieux saints de l’islam de ses poulets frauduleux.

Lire – Tromperie Doux : combien de temps encore mangerons-nous non halal à La Mecque ?

poulet haram doux.jpg

Chacun d’entre nous peut agir. Envoyez un mail à Elivia : information@elivia.fr pour exiger un contrôle extérieur et indépendant. En attendant, informez votre entourage, vos amis, votre famille, faites vivre le téléphone arabe, qui a eu raison des saucisses halal au porc de la marque Herta.

Lire – Herta halal n’existe plus

Que nul n’oublie que nous donnons des milliards d’euros à cette industrie agro-alimentaire qui en retour nous méprisent. Cessons de les engraisser tant que ce type de pratiques se poursuit. Ensemble, nous sommes forts.


Les musulmans se respectent-ils si peu pour accepter tant de mépris de leur foi ?
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Halal : dans la tourmente, la SFCVH change de logo (ou presque)

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Dans un communiqué diffusé sur son site quelques jours après la publication de notre premier article sur l’affaire qui l’oppose à la mosquée de Paris, la Société française de contrôle de la viande halal (SFCVH) indiquait qu’ « à ce jour [son] contrat de partenariat avec la Mosquée de Paris est toujours en vigueur ».

La SFCVH ferait ainsi « les frais d’un travail journalistique pour le moins peu scrupuleux ». Ledit travail a pourtant consisté à présenter des éléments purement factuels sur la base dans un premier temps d’une lettre du recteur de la mosquée de Paris lui-même. La « déclaration » de Dalil Boubakeur existe bel et bien, tout comme les sévères récriminations contre la SFCVH.

Lire – Halal : la mosquée de Paris accable son certificateur, la SFCVH, dont elle se sépare

L’en-tête du site SFCVH.com était alors le suivant. A gauche, le logo de la SFCVH incluant celui de l’institut musulman de la grande mosquée de Paris.

logo sfcvh mosquee de Paris 8 mars

Aujourd’hui, l’en-tête a changé. La SFCVH a ressorti son ancien logo mausolée, qu’elle avait remisé voilà six ans. Retour au Taj Mahal.

Lire – Halal : la SFCVH passe du mausolée au minaret

logo sfcvh mosquee de Paris 18 mars

Malgré le divorce aussi clair que cinglant prononcé par la mosquée de Paris, la SFCVH choisit toutefois de ne pas insulter l’avenir en gardant le logo qui comporte celui de l’institut musulman de la grande mosquée de Paris. A droite, en plus petit dans l’en-tête du site.

Cette modification, loin symboliquement d’être anodine, est insignifiante au regard de ce à quoi les Carrefour, Fleury Michon, Bigard et tous les industriels qui se targuent d’avoir une certification halal en bonne et due forme font aujourd’hui face :

– rappel (logique) des produits en rayon dans tous les magasins de France et de l’étranger : nul doute que les industriels attendront de voir si les consommateurs musulmans réagiront ou non pour agir en ce sens.
– des kilomètres de film déjà estampillé « SFCVH-mosquée de Paris » désormais inutilisable ;
– des dizaines de milliers d’emballage déjà imprimés avec le logo caduque et qui donc ne peuvent plus du tout être utilisés.

Ce sont ainsi plusieurs dizaines de millions d’euros qui sont aujourd’hui en jeu et le risque pour les industriels qui ont longtemps fanfaronné de voir leur marque halal à jamais compromise, en France et à l’étranger. Nestlé en a fait les frais en 2011 avec sa marque Herta halal. Gare à celles qui choisiront la fuite en avant.

Lire –
Halalgate : la mosquée de Paris attaque la SFCVH qu’elle accuse de fraude

SFCVH – mosquée de Paris : la « déclaration » de Dalil Boubakeur
Halal : la mosquée de Paris accable son certificateur, la SFCVH, dont elle se sépare


La SFCVH et les industriels risquent leur image, ainsi que de nombreux et lourds frais.
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Isla Mondial part en campagne et s’affiche en grand

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Paris, Lyon, Marseille et alentours. Ce sont là les trois zones géographiques de la vaste campagne d’affichage qu’a lancée la semaine dernière la marque de charcuterie et de viande halal Isla Mondial.

islamondial campagne paris

Lundi 14 mars, 1 000 panneaux ont été déployés à Paris intra-muros et dans plusieurs villes de banlieues (Argenteuil, Le Bourget, Montreuil, Créteil, Sarcelles, Stains, etc.)

La campagne s’étend le long des axes routiers, mais aussi sur les parkings de zone commerciale.

islamondial parking

Ainsi que dans des galeries marchandes, comme ici à Montreuil.

islamondial carrefour montreuil

Ou encore dans des zones d’habitation, exemple à Sarcelles sur la photo suivante.

islamondial sarcelles

Cette campagne se poursuivra donc à Lyon et sa banlieue et Marseille et alentours.

Dirigée depuis l’été 2013 par Karim Acherchour, ex-directeur commercial chez Red Bull France, Isla Mondial a choisi fin 2013 la certification AVS.

Lire – Isla Mondial officialise son partenariat avec AVS

Depuis, la marque s’étend progressivement dans les rayons halal de la grande distribution et de nombreuses boucheries halal. Jusqu’à devenir un jour leader ?

Halalissime : la très discrète marque halal du groupe Auchan

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halalissime auchan
Capture d’écran du site de l’INPI

Halalissime, voilà un nom qui annonce clairement la couleur. Propriété du groupe Auchan, via la société International Supermarket stores, Halalissime a pourtant été lancée au printemps 2015 avec force discrétion.

Discrétion à double titre :
– Auchan n’a pas associé son nom à la marque. Les produits ont été du reste commercialisés seulement dans les Simply Market, chaîne de supermarchés du groupe.
– Le lancement de la marque n’a été accompagné d’aucune campagne de communication.

L’islamophobie est si importante en France qu’elle affecte aussi l’économie. Finance islamique ou halal alimentaire, nombre de sociétés renoncent à se lancer sur le marché des consommateurs musulmans de crainte de subir des campagnes de dénigrement qui affecteraient leur activité.

Nous avons essayé de trouver Halalissime chez Simply Market, en vain. Pourtant, la marque a bel et bien été lancée comme en attestent ces deux tweets.



On remarquera sur ces deux photos que Halalissime a choisi l’organisme de certification et de contrôle AVS (A votre service).

Last but not least, nous avons questionné Simply Market sur Twitter.


En attendant une réponse.

Interbev : l’arrêt de l’abattage rituel serait une « catastrophe économique »

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dominique langlois interbev
Dominique Langlois

Jeudi 12 mai, Dominique Langlois, président de l’interprofession du bétail et de la viande (Interbev), a été interrogé, dans le cadre de la commission parlementaire sur les abattoirs, sur la problématique de l’abattage rituel, « sujet éminemment compliqué qui va resurgir dans les mois à venir » du fait de la campagne présidentielle.

Si « on veut l’étourdissement préalable et qu’il n’y a plus de dérogation » a-t-il indiqué, « c’est très clair la conséquence ce sera 14 % d’abattage de bovins en moins et 22 % d’abattages d’ovins en moins. Dans la crise que nous connaissons aujourd’hui, ce sera dramatique, sachant que c’est 90 % de jeunes bovins qui sont exportés et que 90 % de nos clients sont des pays musulmans. L’arrêt de l’abattage rituel serait une catastrophe économique qui répondrait certes à une demande, mais qui serait une catastrophe économique ».

Et de citer la Pologne qui interdit en janvier 2013 l’abattage rituel pour le rétablir deux ans plus tard après avoir perdu « 50 % de leurs marchés à l’export ».

Pour écouter l’audition de Dominique Langlois, rendez-vous sur le site de l’Assemblée nationale : Audition Dominique Langlois, commission sur les abattoirs.


Le #halal est un atout et une nécessité pour l’économie française.
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Porc dans des produits halal : chez 3 marques « assez connues », selon le magazine Capital

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porc dans halal capital

Dans le cadre d’une enquête publiée dans son dernier numéro, le magazine Capital a fait tester 42 échantillons de produits de viande halal (raviolis, brochettes de poulets, saucisses, etc.).

Comme le révèle le journaliste Gilles Tanguy dans une interview disponible sur la page Facebook du magazine, du porc a été découvert dans trois produits. Lesquels ? Capital a choisi de ne pas divulguer les noms des marques, mais, précise Gilles Tanguy, « c’est à chaque fois des marques assez connues ».

On apprend en revanche que les produits incriminés sont certifiés par… la mosquée d’Evry et l’obscur CPH. S’agissant de la mosquée d’Evry, ce n’est pas une première: en 2011, quatre produits Elsaada sur cinq analysés contenaient du porc.

Lire – Halal : malgré le porc, la mosquée d’Evry certifie El Saada

De tels résultats auraient dû a minima servir de leçon à la mosquée d’Evry, qui n’emploie aucun contrôleur présent sur site de façon systématique, permanente et indépendante. Mais l’absence de réactions des consommateurs, qui auraient dû dès lors boycotter la marque incriminée et cette certification, a conforté la mosquée d’Evry à agir comme elle agit depuis de nombreuses années. Quant à ElSaada, ces produits sont encore proposées par la grande distribution, jusqu’à être mis en avant dans les catalogues « spécial ramadan ».

Le laboratoire ayant procédé aux analyses n’est autre que le laboratoire Histalim, le même qui avait détecté voilà quelques années du porc dans les produits Kenza halal.

Lire – Kenza « Halal » : du porc dans un saucisson dit « halal »

Notons que depuis 2014 tout particulier peut chez lui procéder à ce type de vérification grâce aux bandelettes Halaltest.

halatest

Lire – Avec HalalTest®, traquez porc et alcool possiblement dans votre assiette

Malheureusement, alors que l’assainissement du marché du halal ne peut venir que de la mobilisation des consommateurs, ces derniers permettent aux fraudeurs d’oeuvrer en toute impunité. La lutte contre le faux halal passe par l’exigence d’une certification sérieuse et systématique pour chaque produit vendu.

Chaque fois qu’un consommateur refuse d’acheter une viande halal qui n’est pas certifiée ou pas certifiée par un organisme sérieux, c’est un pas vers moins de faux halal.

Pour écouter l’interview de Gilles Tanguy, cliquez sur le lien suivant : Porc dans de la viande halal.


La lutte contre le faux halal passe par la mobilisation des consommateurs.
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